Empreint de mes souvenirs d’enfance, j’ai abordé les rivages de ma ville de Bastia comme si je regardais une rue animée.
Dans cet environnement marin, j’applique des techniques et des styles à l’écume, à l’eau, au vent, aux corps en mouvement.
Comme tout insulaire, la mer a bercé ma vie. Au fil de ce travail, c’est une partie de ma mémoire que je photographie, celle de l’adolescent insouciant que j’étais. C’est le souvenir du vent, le souvenir d’une après-midi d’école séchée à l’approche de l’été mais aussi toute la dimension mystérieuse que la mer peut revêtir pour un enfant.
Comme il est impossible de vivre deux fois, je me suis laissé aller à revoir.
